En vertu de la loi antiterroriste de 2003, le ministère public a prévu l’ouverture d’une enquête sur les événements de Jebel Chaambi.

L’affaire sera attribuée à un juge d’instruction du Tribunal de Première Instance de Tunis qui sera chargé d’élucider tous les détails de l’affaire et d’interroger trois personnes suspectées d’être en relation directe avec ces événements.

societe_femme-soldat_dToutefois, ce qui est étonnant c’est cette référence à la loi antiterroriste de 2003 qui est une loi scélérate dite de «lutte contre le terrorisme» jadis utilisée pour couvrir la prise en otage des droits humains. En effet, cette loi fut le mobile que le pouvoir tunisien avait utilisé contre le fondamentalisme islamiste et le «terrorisme», intensifiant encore une offensive qui a eu depuis près de deux décennies pour effet de tolérer les détentions arbitraires, la torture, les procès inéquitables et la répression systématique contre les dissidents politiques et les défenseurs des droits humains.

En 2013, cette loi antiterroriste existe encore et elle est prise en considération par la société civile et les établissements de droit. Désopilant, quand on sait que la révolution tunisienne a éclaté en partie contre l’oppression et la violation des droits de l’Homme.


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