Oups ! Nous sommes un vendredi 13. Nous nous sommes habitués à regarder un film d’horreur à la télévision qui tourne autour d’événements peu recommandables. Ce qui nous amène à nous demander sur les origines de cette superstition.
Elles sont «nombreuse» ces superstitions et remontent à l’époque antique dans plusieurs mythologies.
Selon la mythologie nordique (en Europe du Nord : les pays de la Scandinavie et de l’Islande), le dieu des guerriers Odin avait réuni onze de ses amis dieux pour un dîner, vexant ainsi Loki dieu de la guerre et du mal qui ne faisait pas partie des invités et qui décida de s’incruster. C’est la présence de ce treizième dieu qui engendra une bataille entre eux. Jusqu’à ce jour, être 13 à table dans les pays scandinaves porterait malheur et malédiction.
Toujours dans la mythologie nordique, un autre événement consacre cette malédiction du vendredi 13 avec la déesse de l’amour et de la fertilité, Frigga (ou Freya). Celle-ci était célébrée par ses adorateurs le vendredi (en anglais Friday signifie Freya’s day), mais voilà qu’aux dixième et onzième siècles, les pays du Nord se sont progressivement convertis au christianisme, et des rumeurs se propagèrent suivant lesquelles «Frigga est une sorcière bannie au sommet d’une montagne et que pour se venger elle invita tous les vendredis le diable et 11 sorcières pour maudire les humains en leurs jetant de mauvais sorts».
Dans la mythologie gréco-romaine, le chiffre 13 a une connotation négative. Pour les Grecs et les Romains, le chiffre 12 illustre la régularité et la perfection (12 dieux olympiques, 12 signes du zodiaque, 12 heures du jour et de la nuit…), d’où l’ajout d’une unité (13) rompra cette régularité et introduira le désordre -> le malheur.
Pour ce qui de la journée du vendredi, elle est relative aux exécutions des condamnés à mort qui se faisaient les vendredis, dans la Rome antique.
Pour finir avec les origines de la superstition du «vendredi 13», certains estiment qu’elle a des origines bibliques : le chiffre 13 est relatif au nombre des participants au dernier repas du Christ, et le vendredi c’est la journée lors de laquelle il aurait été crucifié.
Plusieurs démonstrations mathématiques ont prouvé que toute année comporte, au minimum, un vendredi 13 et, au maximum, 3 vendredis 13. Par ailleurs, deux mois consécutifs peuvent comporter chacun un vendredi 13 : cela a été le cas en 1998 (vendredi 13 février et vendredi 13 mars).
Du point de vue mathématique toujours, ceux qui ont une paraskevidékatriaphobie (appelé aussi triskaidékaphobie), la phobie du nombre 13, devraient savoir que le 13 du mois aurait légèrement plus de «chance» de tomber un vendredi que sur n’importe quel autre jour de la semaine. Du moins c’est ce qu’affirment plusieurs mathématiciens comme Dean Huffman, de l’Université du Texas.
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