«Elles ont eu des relations sexuelles avec 20, 30, 100» terroristes, a-t-il déclaré à la tribune de l’Assemblée nationale constituante (ANC). «Après ces rapports sexuels qu’elles ont eus au nom du djihad al-niqah, elles reviennent enceintes, sans que nous disions quoi que ce soit».
A noter que le ministère de l’Intérieur a récemment renforcé les contrôles dans les aéroports via des instructions d’interdiction de voyage, ce qui a d’ailleurs créé une vive polémique notamment avec l’interdiction de voyage aux femmes de moins de 35 ans sans autorisation parentale ou celle de l’époux. Selon le ministre, le parquet aurait ouvert, fin mars, une enquête sur les “réseaux” qui aideraient ces jeunes à rejoindre les groupes armés.
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Qu’est-ce que le Djihad du Niqah?
Le mot “Niqah” est polysémique. Il renvoie à plusieurs notions plus ou moins distinctes. Il peut être traduit par “mariage”, “sexe”, “sexualité “, “amour physique” ou par d’autres termes vulgaires dont je vous épargnerai la transcription. Sauf dans ce cas bien précis du Jihad du Niqah, ce “Niqah” renferme une forte charge sémantique à connotation religieuse (a fortiori jihadiste). Ce Jihad du Niqah invite les filles ou les femmes à assouvir les besoins sexuels des combattants islamistes plongés dans la guerre sainte. Ce “Niqah” est une sorte de mariage CDD -Contrat à durée déterminée- qui peut durer quelques minutes, 1 heure ou quelques heures. Les deux partenaires divorcent après consommation. La femme “se donne ” après à un autre ou à d’autres partenaires, suivant un rituel religieux.
M.E.B