Trois personnalités ont été proposées pour le poste de chef du gouvernement par le parti de «La troisième voie». Pensez-vous qu’une femme aurait sa chance? La Tunisie a survécu à plus d’un gouvernement, avec des stratégies opposées, en peu de temps et pourquoi pas à une présidence féminine?
Mais non, aucune personnalité féminine n’a été proposée pour le poste de chef du gouvernement, et pourtant loin des idéologies religieuses, en pratique les Etats menés par des femmes se portent à merveille ou en tout cas s’en sortent «pas mal» face à cette crise économique et politique à laquelle le monde fait face…
Les propositions: il s’agit de l’ancien gouverneur de la Banque centrale de Tunisie (BCT) Mustapha Kamel Nabli, le ministre des Affaires sociales du gouvernement Caïd Essebsi, Mohamed Naceur, et l’homme d’affaires, Mohamed Marzouki.
Selon une déclaration, cette proposition a été présentée officiellement au «bloc des 7 partis» représenté par le président du parti «Al-Moubadara», Kamel Morjane, à la commission du processus gouvernemental. Ce bloc regroupe l’Union patriotique libre (UPL), le parti «Al-Moubadara», le parti «Al-Iqlaa», le Parti Républicain, le Parti de la troisième voie, le Parti tunisien pour la liberté et la dignité et le Parti républicain maghrébin…
La commission devra, ensuite, préparer un rapport qui sera transmis au quartet parrainant le dialogue national qui le soumettra à son tour aux présidents des partis politiques, au cours d’une plénière du dialogue national, prévue, lundi après-midi, pour choisir le candidat au poste de chef du gouvernement.