Née le 21 novembre 1834, Hetty Green fut la plus riche femme des Etats-Unis et du monde. A New York, on l’avait surnommée «la sorcière de Wall Street» ou «la fierté et la douleur». Elle était la plus riche mais la plus avarice. Une sorte de qualité/défaut qui lui a valu ses deux surnoms.
Qualité, car «grâce» à son comportement, elle a pu rassembler autant de richesse, développer le quartier des affaires à New York, The Wall Street. Défaut, entre autres, son fils a perdu sa jambe, parce qu’elle cherchait des soins gratuits!
Nombreuses sont les histoires sur ce sujet. Exemple: il paraît qu’elle n’a jamais eu de l’eau chaude afin de faire des économies. Elle portait une vieille robe noire qu’elle a changée seulement une fois usée. Elle ne l’avait que les taches sur sa tenue, en guise d’économie. Elle ne se lavait pas les mains pour économiser l’eau et le savon. Elle ne mangeait que des tartes à 2 cents qu’elle achetait à l’autre bout de la ville à pieds. On prétend qu’elle a passé une demi-nuit à la recherche d’un timbre perdu d’une valeur de 2 cents.
Dans le monde des affaires, Hetty a mené une grande partie de ses activités de commerce dans les locaux de la Banque nationale Seaboard à New York afin d’éviter de payer un loyer pour un bureau.
En dépit des rumeurs, Hetty Green était une femme d’affaires, hors du commun. Elle a traité principalement dans l’immobilier, investi dans les chemins de fer et dans le prêt d’argent. Il paraît même qu’elle a sauvé l’économie de la ville de New York plus d’une fois: la ville lui demandait des prêts à plusieurs reprises, plus particulièrement lors de la «crise de 1907…
Dans sa vieillesse, elle a développé une mauvaise hernie et elle a refusé de subir une opération parce qu’elle coûtait 150 $ !
A sa mort, en 1916, les estimations de la valeur nette de sa fortune variait entre 100 millions et 200 millions de dollars (l’équivalent de quelque 2,5 milliards de $ et 4.4 milliards $ actuellement).
Elle fait partie des rares femmes mentionnées dans le Livre Guinness sur les Records du monde, non pas pour sa fortune mais en tant que «la plus grande avare du monde».