L’actrice américaine Angelina Jolie a continué de jouer son rôle de représentante des Nations unies. Cette semaine, elle s’est rendue en Irak afin de soutenir et de mettre en évidence les besoins des réfugiés.
Elle a rencontré les Irakiens déplacés, membres de la communauté chrétienne minoritaire, vivants dans une école abandonnée à Al Qosh, lors de son voyage de deux jours. Originaires de Mossoul, les familles ont dû déménager plusieurs fois depuis qu’ils ont fui leurs maisons l’an dernier.
«Depuis ma dernière visite en Irak, deux millions de personnes ont été forcées de quitter leurs maisons, principalement dans les six derniers mois – cette fois des citoyens irakiens, dit-elle lors d’une conférence de presse tenue au Camp Khanke pour les personnes déplacées à l’intérieur du pays , dans le gouvernorat de Dohuk de l’Irak.
Le débordement du conflit en Syrie a été dévastateur, a-t-elle poursuivi. «La brutalité du conflit et de la vitesse et de l’ampleur du déplacement a choqué le monde. Aide est venu, mais pas assez…
J’ ai rencontré des mères dont les enfants ont été enlevés par ISIL. En tant que parent, je ne pouvais pas imaginer une plus grande horreur. Ils sont submergés par des pensées de ce qui se passe à leurs enfants.
Trop de gens innocents en paient le prix du conflit en Syrie et la propagation de l’extrémisme. La communauté internationale doit intensifier et de faire plus.
Il ne suffit pas de défendre nos valeurs à la maison. Nous devons les défendre ici, dans les camps et dans les établissements informels à travers le Moyen-Orient, et dans les villes en ruines de l’Irak et la Syrie.
«Nous sommes mis à l’épreuve ici, en tant que communauté internationale, et jusqu’à présent nous échouons.»
En avril 2012, Angelina a été nommée “Envoyé spécial” du Haut-Commissaire des Nations unies pour les réfugiés. Grâce à ce poste, elle peut contribuer à trouver des solutions pour les personnes déplacées à cause du conflit.
