Matérialisme, matérialiste, deux concepts qui mettent en évidence la «matière». Le premier la considère comme la seule réalité. Quant au second, c’est une qualification attribuée à la personne dont la façon de vivre est basée sur la recherche des plaisirs avec des biens matériels. Une réalité effective et non contestée dans notre vie de touts les jours. Nous vivons dans une société matérialiste, et depuis des décennies, le matérialisme dicte nos choix et décisions.
Ce phénomène a des effets nocifs plus que nous l’imaginons. Une récente étude, réalisée par des chercheurs de l’Université de l’Etat du Michigan et publiée dans la revue Journal of The Academy of Marketing Science, montre que les matérialistes souffrent plus du stress, de dépression lors d’événements traumatiques que les autres.
Les chercheurs déclarent que «ces gens (les matérialistes) ont tendance à avoir peu d’estime en soi que les autres … ils présenteraient même des symptômes de stress post-traumatique bien plus élevés que la normale».
Une nouvelle étude qui s’associe avec d’autres plus anciennes à faire face au matérialisme, celle réalisée à l’Université de San Francisco en 2009, qui affirme que ce phénomène rend les matérialistes plus malheureux que les autres, «… ce sont les expériences, les aventures bien plus que les objets qui apportent le plus de bonheur».
