Il jouait du piano pour moi avec ses doigts si fins
Les mélodies dansaient et mon âme voyageait
A l’autre bout de son monde vers d’autres lendemains
Dans lesquels lui et moi étions soudés
J’étais invincible quand il était là
Mais aujourd’hui, à bout de forces, je m’écroule
Il n’y a plus de notes ni de musique
Le silence comme du sang noir s’écoule
faisant disparaître tout ce qui, un jour, fut magique
H.M