L’Union générale tunisienne travail lance une campagne nationale pour la ratification de la Convention internationale n°183 sur la protection de la maternité.
Selon Najoua Makhlouf, coordinatrice de la commission nationale de la femme ouvrière, citée par l’agence TAP, “cette convention prévoit un congé de maternité de 14 semaines dont obligatoirement six semaines avant l’accouchement”, ajoutant qu’elle garantit tous les droits de la femme enceinte avant et après l’accouchement.
Pour Mme Makhlouf, les périodes prénatale et post-partum sont une fonction sociale que la société, en général, et le gouvernement, en particulier, doivent prendre en charge, sachant qu’il existe deux poids deux mesures entre les femmes exerçant dans les secteurs public et privé; les premières bénéficient d’un congé de maternité de 8 semaines après l’accouchement, alors que les secondes n’ont droit qu’à 4 semaines de repos sans prime.
Le débat, auquel ont participé des juristes et des syndicalistes, a permis une lecture critique de la convention N°183, appelant l’Etat à assurer la protection
de la femme enceinte ou lors de la période d’allaitement, écrit en substance la même source.
Chiraz Bouzaein
Très bonne initiative de la part de Mme Makhlouf car le congé de maternité en Tunisie est une période très courte.
Pour mon cas je n’ai droit qu’à 2 mois de congé juste après l’accouchement et pas de repos avant l’accouchement, on a suivi le model français et européen pour tout ce qui est réglementation des lois administrative mais pas pour le cas des congés de maternité.
Merci Baya pour l’article et j’aimerais bien savoir s’il y aura du nouveau concernant ce sujet.