Dans son rapport médical rédigé en 1908, le docteur Ludovic O’Followel montre différentes radiographies de cages thoraciques relatives à des femmes. Ces radios démontrent clairement un changement voire l’écrasement et le déplacement des organes causés par le corset.
L’étude démontre la tortue dont les femmes s’infligeaient et s’infligent encore au nom de la mode. Il faut d’ailleurs remonter au 15ème siècle pour savoir qu’à l’époque avoir une taille de guêpe était la tendance. Plusieurs siècles après, nous avons la même idée de la «femme parfaite» malgré les effets nocifs déplorés aux niveaux de la santé. Nous continuons, nous les femmes, à satisfaire une envie qui s’est révélée autodestructrice de notre bien-être sous le prétexte qu’«il faut souffrir pour être belle», comme ci la nature ne nous avait pas assez gâtées pour ça.
Sachez que le corset, avec sa rigidité et son laçage intense qui l’accompagne, a des conséquences fâcheuses sur l’organisme: compression des viscères (l’estomac et les poumons) menant à une diminution de leurs capacités et pour finir l’atrophie des muscles abdominaux et dorsaux.
Prolongez de tel comportement vis-à-vis de vous-même en tant que femme illustre un manque de maturité et de sagesse!
Vous pouvez trouver l’étude du docteur Ludovic O’Followell sur le site wikimedia commons. Par son travail, le docteur ne visait pas à interdire le corset mais à le rendre moins contraignant et plus adapté au corps tout en respectant la totalité de ses organes.
