C’est la question que nous nous sommes posé à l’occasion de la rentrée scolaire 2013/2014. A Tunis, ou dans les grandes villes, la majorité (l’idée soutenue par le gouvernement) des écoles primaires sont en état «acceptable», mais qu’en est-il des régions défavorisés.
Dans le cadre d’une initiative de citoyenneté, lancée par Attijari Bank, pour la rentrée scolaire, nous avons pu découvrir l’école primaire «4 Avril» à Oued Maliz, dans le gouvernorat de Jendouba. Une petite école de 8 salles pour 16 classes. La situation de l’établissement semble correcte contrairement à celle des enfants.
D’après les institutrices, il y a beaucoup d’écoliers qui vivent une situation familiale économiquement difficile et ceci se reflète sur leurs études. Mme Souade, institutrice de français, depuis 4 ans à cette école, affirme qu’il faut aider les écoliers, « … j’espère qu’il va y avoir d’autres actions humanitaires, une consolidation de la société civile pour venir en aide à ces enfants. Une action qui n’a aucune couleur politique».