C’est lorsqu’une femme est enceinte sans qu’elle se rende compte, une méconnaissance de son état. En l’absence de signes physiques de grossesse (pas de prise de poids, pas de nausées ou de vomissements, pas de changement au niveau de la poitrine, les seins, des règles irrégulières…), la femme se trouve «coincée» en cette situation. Ce qui la rend plus fragile sur le plan psychologique et psychique.
Il existe deux types de déni, l’un partiel et l’autre absolu. Le premier consiste au fait que la future maman apprend l’existence du bébé avant l’accouchement, alors que le second est plus problématique car la femme a la possibilité de se rendre compte de ce qui lui arrive avant le dénouement final: au moment de l’accouchement!
Il arrive que certaines victimes du déni de grossesse refusent de mettre au monde leur bébé en refusant de pousser ou tout autre type d’intervention. Les plus chanceuses donneront naissance en bénéficiant d’une assistance médicale, les autres en voiture, dans leur salle de bain… seule, le cas de Nadia Watson.
Une autre patiente témoigne, dans une récente étude sur le déni de grossesse, qu’elle avait mal au ventre “… J’ai pris un bain…, je pensais que c’était mes règles. Et puis tout a claqué, il y avait du sang, du sang, et je suis restée dans le bain”…
L’étude a été réalisée, en France, sur 56 cas observés en maternité de déni de grossesse, par trois médecins qui estiment que cet événement (l’accouchement) constitue pour la femme un drame d’une gravité peu commune… Non seulement dans les heures qui suivent la naissance -elle réalise qu’elle était enceinte sans le savoir d’où l’angoisse…-, mais parfois aussi elle apprend la mort de son bébé!
En France entre 600 à 1.800 femmes sont concernées chaque année par le déni de grossesse, ce qui constitue un réel problème de santé publique.
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