Si nous avons encore le sourie aux lèvres et de l’espoir, ces jours-ci, c’est uniquement grâce à la bénédiction des mères. Ces êtres extraordinaires, aimants, forts et persévérants qui nous soufflent sans cesse une bouffé d’espoir, d’amour et d’humanité.
Indépendamment de leur culture ou de leurs croyances, ces femmes constituent une source inépuisable de bonté. Vous vous rappelez sans doute de l’histoire de la maman irakienne qui a sauvé l’assassin de son propre fils des griffes de la mort. Malgré sa grande peine et sa douleur, elle avait renoncé à son droit à la justice, d’ôter la vie du responsable de son malheur…
Nous assistons aujourd’hui, à l’autre bout de la terre, à une autre leçon de vie et d’humanité : celle du pardon. Les faits remontent à deux ans en Floride, lorsque Ady Guzman Dejessus subit une lourde perte : l’assassinat de sa fille Lourdes, 13 ans, après que son camarade de classe a tiré sur elle «accidentellement» dans le bus de l’école.
Jordyn Howe, 14 ans au moment des faits, voulait impressionner ses amis en leur montrant le pistolet de son beau-père, 6h40 du matin sur le chemin de l’école quand le coup est parti. Le jeune adolescent a été arrêté sur le coup et transporté au poste de police avant d’être mis en détention.
Deux ans se sont écoulés, Ady Guzman Dejessus n’a toujours pas pu reprendre sa vie en main, et pourtant malgré sa perte, en suivant de près les audiences de justice relatives à l’assassinat de sa fille, avant le verdict, la maman de la victime a surpris les présents : le procureur, les avocats de la défense, le juge et même le coupable en implorant la clémente de la juge et de pardonner Jordyn Howe.
Elle a non seulement pardonné l’assassin qui a plaidé coupable pour homicide involontaire mais elle a cherché à sauver son avenir. Une chance que sa fille n’a pas eue. Ady Guzman Dejessus a pris la parole lors de l’audience, très émotive, son avocat s’est chargé de lire sa demande « … j’ai perdu ma chaire, ma fille, elle ne pourra pas vivre sa vie, à cause d’un stupide pistolet… je ne porterai jamais son bébé… une vie a été gâchée, ne gâchons pas une autre. Ils étaient amis, le mettre en prison ne fera sans doute pas plaisir à ma fille de là où elle est. Je vous en supplie madame le juge donnez-lui une autre chance…».
Les présents étaient émus, dont le juge et le coupable qui n’a pas arrêté de s’excuser. Résultat: Jordyn Howe ne passera qu’un an dans un camp de jeunes et fera des campagnes de sensibilisation dans les écoles avec Ady Guzman sur les dangers des armes à feu.
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