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Vingt trois (23) films et documentaires tunisiens et étrangers (10 pays) seront au programme du 3ème Festival international du film des Droits de l’Homme ou « Human Screen Festival », qui se tiendra à Tunis, du 16 au 20 décembre 2014.

Ce programme de l’édition 2014 du FIFDH, placée sous le thème « résistance et engagement », a été présenté, vendredi, à Tunis, par le cinéaste et directeur du festival, Elyes Baccar.

Quatre prix seront décernés aux films gagnants à savoir le prix du Festival, le prix du meilleur long-métrage tunisien, le prix de la meilleure fiction tunisienne dans la catégorie des courts métrages et le prix du Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (UNHCR).

Un jury composé de 12 personnalités tunisiennes dont un jury pour le prix HCR, présidera les trois compétitions officielles du festival qui présentera des films produits entre 2013 et 2014.

Il s’agit de deux compétitions nationale et internationale pour les longs-métrages, une compétition pour les courts-métrages

Sept films documentaires sont programmés dans la compétition Nationale des longs-métrages qui figurent également dans la compétition internationale. IL s’agit, entre autres, de « Reporters de Guerre » de Amine Boukhris, « Controlling and Punishment » de Ridha Tlili et Ayten Mutlu Saray et « La mémoire Noire » de Hichem Ben Ammar.

Cinq documentaires tunisiens sont au menu de la compétition des courts-métrages dont notamment « Sab Errach » de Samir Harbaoui, « Ici et Maintenant » de Abdallah Chamek en plus d’un seul film de fiction libyen « The random » de Ossama Rezget.

Dans la compétition Internationale des longs-métrages, seront diffusés sept films venus d’Allemagne, Syrie, Liban, Jordanie, France, Argentine, Danemark, France et Suisse dont certains sont coproduits entre deux ou trois pays.

Trois documentaires du réalisateur franco-egypto-danois Samir Abdallah seront également diffusés afin de jeter la lumière sur l’œuvre de ce cinéaste qui, par le biais de sa caméra, dénonce les injustices et leurs horreurs.

« Ce festival a bien mûri et a acquis une bonne expérience qui lui a permis de se forger une identité », estime Elyas Baccar, précisant que les films tunisiens programmés à ce festival sont sélectionnés pour leur qualité.

Les sujets traités dans ces films sont en totale harmonie avec les thèmes de cette nouvelle édition à savoir les réfugiés, la torture et le cinéma sous le terrorisme, a-t- dit.

Les projections se limiteront au Grand Tunis dans les salles de cinéma Le Rio et Amilcar au Centre Ville de Tunis ainsi que dans les maisons de la culture à El Mourouj et à Hammam Lif du gouvernorat de Ben Arous.

Certains films seront projetés au sein des prisons et des institutions pénitentiaires pour les mineurs (Borj El Amri, La Manouba et La Mornaguia), selon les organisateurs.

Des débats et des rencontres quotidiennes se dérouleront au café culturel « Kino Club » à El Manar I, en présence de cinéastes, universitaires, acteurs et écrivains tunisiens et étrangers.

Les invités débattront de certains films en compétition, du film documentaire tunisien, de l’écriture de l’Histoire ainsi que des droits des réfugiés et de la torture.

Dans un geste symbolique, plusieurs films seront diffusés simultanément à travers 10 institutions pénitentiaires et des maisons de culture dans plusieurs régions du pays.


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