Un groupe de jeunes sans emplois des localités proches de la zone industrielle de Gabès, ont bloqué, lundi, les entrées du Groupe Chimique Tunisien (GCT). Ces jeunes protestent contre la non-satisfaction de leur revendication concernant des contrats de travail dans la Société de l’environnement et du jardinage qui vient d’être créée par le Groupe, après la révolution, ou dans le GCT.
Des protestataires ont considéré que ces «contrats représentent une compensation minime aux dégâts causés dans leurs zones par la pollution industrielle provenant de la transformation du phosphate». Ils ont expliqué que «cette pollution a nuit aux fondements du développement de leurs zones et qu’elle est la cause de la paupérisation des jeunes».
Des personnes concernées par les affaires du développement à Gabès et des militants de la société civile estiment que la Société de l’environnement et de jardinage créée par le GCT, depuis plus de quatre ans, «est la cause du sentiment d’abandon social chez beaucoup de jeunes de la région».
Ceux-ci pensent qu’ils n’ont pas eu l’occasion d’intégrer la Société de jardinage, d’autant plus que la plus grande partie des recrutés, estimée à plus de 2.500 personnes n’ont pas été employés, jusqu’à maintenant, bien qu’ils perçoivent un salaire mensuel, alors que certains parmi eux ont un autre travail rémunéré.
D’autres jeunes considèrent que cette «société qui a été à maintes occasions la source de tension sociale a nuit à d’autres secteur comme le bâtiment, la pêche et l’agriculture qui se plaignent du manque flagrant de main- d’œuvre, après l’intégration de plusieurs jeunes dans la société.