Près de 1% de la population tunisienne est atteinte d’épilepsie qui touche notamment les enfants et les adolescents et peut se manifester à n’importe quel âge.
La communauté internationale célèbre le 9 février de chaque année, la Journée mondiale d’épilepsie.
La maladie est caractérisée par la survenue de crises qui perturbent le fonctionnement du cerveau.
Il s’agit de “décharges électriques anormales des cellules cérébrales. Dans 80% des cas , cette maladie est traitable mais, parfois, elle peut être le signe d’une autre maladie cérébrale comme une tumeur. Elle nécessité un diagnostic par un neurologue mais la prise en charge doit être multidisciplinaire, le pédiatre chez l’enfant, un psychiatre en cas de troubles psychologiques et psychiatriques, le gynécologue chez la femme enceinte…
Le suivi d’une épilepsie équilibrée peut être assuré par le médecin de famille. Le plus grand problème de cette maladie est la stigmatisation qui cause à l’enfant des difficultés d’intégration scolaire et à l’adulte, des problèmes lors des recrutements professionnels ou dans la vie familiale”, a indiqué Dr.Riadh Gouider, chef de service de neurologie à l’hôpital Razi des maladies psychiatriques de Tunis et président de la Société tunisienne de neurologie.
Le suivi d’une épilepsie équilibrée peut être assuré par le médecin de famille. Le plus grand problème de cette maladie est la stigmatisation qui cause à l’enfant des difficultés d’intégration scolaire et à l’adulte, des problèmes lors des recrutements professionnels ou dans la vie familial.
Les traitements sont disponibles en Tunisie mais les frais varient entre abordables et extrêmement chers. Il y a plusieurs types de crises d’épilepsie, a-t-il souligné, faisant savoir que la maladie peut être gérée par des traitements simples et un bon suivi thérapeutique.
L’important n’est pas le succès du traitement, mais le suivi et la continuité de la prise des médicaments qui ne doit pas s’arrêter et limitée à la survenue de crises, a-t-il dit, soulignant que «la maladie peut disparaître mais on parle rarement de guérison, parce que les crises peuvent resurgir à tout moment».
La forme la plus connue est la crise généralisée avec des mouvements involontaires et des absences qui peuvent survenir plusieurs fois par jour.
Parmi ses formes figurent aussi des crises de troubles de comportements (crises psychomotrices) au cours desquelles les épileptiques font des choses dont ils ne se souviennent plus après, a fait savoir Dr. Gouider.
Le président de la Société tunisienne de neurologie a, également, indiqué qu’en Tunisie, la majorité des cas d’épilepsie sont dus à des causes génétiques dont ceux causés par des mariages consanguins.
Cette maladie est prise en charge intégrale par la CNAM mais il faut que les patients fournissent un diagnostic établi.
«L’épileptique a besoin, en plus du traitement d’une hygiène de vie particulière, en particulier un bon sommeil et la non consommation de stimulants (café, alcool, boissons gazeuses…)», a-t-il indiqué.
C’est une maladie tout à fait compatible avec une vie professionnelle ou familiale normale sauf pour certains métiers tels que conduire des transports en commun.
«Un bon diagnostic, le suivi du traitement, une bonne hygiène de vie et la compréhension de l’entourage familial, scolaire et professionnel peuvent aider l’épileptique à mener un rythme de vie normal», a encore fait savoir le spécialiste.
J’ai une fille de 27 ans qui est atteinte d’une maladie rare et qui a une épilepsie rebelle.
SVP ; je vous invite à vous occuper des médicaments antiépileptiques qui sont en rupture de stock . Déjà vous aurez rendu un service énorme aux sujets épileptiques.
– L’Urbanyl était en rupture depuis plus qu’une année.
– Maintenant (aujourd’hui ; le 09/12/2016) le Lamictal 100( 50 & 25) sont manquants. L’équivalent Lamotrin n’est pas disponible.
-En 2014 ( Aout ) ; il y a eu rupture du Lamictal . Le ministre de l’époque ( Mr Ben Ammar était saisi de l’affaire ) et le Lamictal était de nouveau réapprovisionné après 10 jours environ .
Ce phénomène est apparu depuis 2011. J’ai jamais constaté ça depuis 1993 ( date de l’apparition de l’épilepsie de ma fille ). En 1995 ; on avait les moyens de commander le SABRIL 500 à Chgarguia !!
Ce n’est pas normal que des antiépiléptiques manquent . C’est très grave.
Utilisez vos canaux et moyens pour solliciter la ministre de la santé ou le premier ministre ou le président s’il le faut.