Le porte-parole officiel du tribunal de première instance de Tunis, Sofien Selliti, a indiqué, dimanche, à l’Agence TAP, que les autorités tunisiennes n’ont effectué aucune analyse génétique sur les cadavres découverts dans les cimetières en Libye.
Et de préciser que «cela ne peut ni confirmer ou infirmer que ces cadavres sont ceux des journalistes Tunisiens kidnappés en Libye, Soufien Chourabi et Nadhir Ketari».
«Le ministère public affirme, d’une manière catégorique et irrévocable, que les corps découverts n’ont pas été identifiés, étant donné que l’endroit où ils ont été trouvés demeurent hors du contrôle des autorités libyennes ce qui explique le non recours jusqu’à présent aux analyses génétiques pour les identifier», a-t-il assuré.
Concernant ce qui a été rapporté par certains médias et réseaux sociaux autour des analyses génétiques effectuées par les autorités tunisiennes et prouvant que les cadavres découverts appartiennent aux deux journalistes tunisiens disparus, Selliti a fait savoir que ces informations sont erronées.
Il convient de rappeler que les journalistes tunisiens Sofien Chourabi et Nadhir Ketari sont kidnappés en Libye depuis le mois de septembre 2014.
