Les scientifiques affirment qu’ils peuvent être en mesure de détecter le cancer du sein chez des milliers de femmes en prenant simplement un échantillon de leur salive.
Un nouveau projet de recherche a été lancé, qui met l’accent sur le dépistage fondé sur les gènes, ce qui permet aux médecins de déterminer comment les patients sont susceptibles de développer un cancer plus tard dans la vie.
La recherche, basée sur le séquençage d’ADN, pourrait aider à réduire le besoin de passer des mammographies fréquentes – changeant ainsi la façon dont le mode de dépistage du cancer du sein.
Au lieu de pousser les femmes à réaliser une mammographie tous les trois ans, elles auront droit à des données claires sur une indication de leur niveau de risque individuel sur la base de leur ADN et une mammographie initiale.
Un plan de suivi personnalisé pourrait alors être mis en œuvre en fonction du niveau de risque de la femme.
Le projet est dirigé par le professeur Gareth Evans, directeur scientifique de la prévention du cancer du sein Genesis à Manchester.
Selon le Dailymail, il estime que: «Cette recherche a le potentiel de changer la façon dont nous suivons pour le dépistage du cancer du sein au Royaume-Uni pour le rendre plus intelligent et plus efficace. Les femmes seront en mesure de connaître leur niveau individuel de risque et leur prise en charge peut être ajustée … pour avoir une réduction des risques, des médicaments ou éviter la chirurgie».
Analyser les gènes d’une femme peut aider à prédire le risque d’avoir un cancer du sein, même si elle n’a pas d’antécédent dans sa famille et ne porte pas l’une des principales mutations du gène du cancer du sein.