Le Liban a réussi à abroger l’article de la loi 522 qui dépénalise le violeur s’il épouse sa victime.
Le mercredi 7 décembre 2016, le projet d’abrogation de l’article 522, qui date de 1948, a été présenté par un député, suite à l’avis favorable de la commission concernée pour l’annulation.
Pourtant, la société civile libanaise, notamment l’organisation Abaad -très active dans le domaine des droits de l’Homme( a fortement lutté contre cette loi… Elle a lancé une campagne de lutte baptisée «Une robe blanche ne couvre pas un viol».
Ce slogan a été appuyé par des manifestations multiples et une vidéo émouvante sur les victimes de cette loi, réalisée par Danielle Rizkallah. Dans ce contexte, la réalisatrice a qualifié la loi de « second viol, plus grave encore que le premier », ajoutant qu’il s’agit d’un « autre acte de violence, de pénétration d’une frontière féminine, de traumatisme psychologique, d’abus d’autorité contre une personne sans défense ».
Notons enfin qu’un dernier rassemblement protestataire qui a eu lieu le 6 décembre 2016 devant le parlement libanais.
Par ailleurs, rappelons qu’en octobre 2016, plusieurs internautes tunisiens avaient lancé une campagne contre l’animateur Ala Chebbi pour intitulée « Si Alaa le mariage ne corrige pas le viol » jugeant ainsi scandaleux le fait que les agresseurs ne soient pas jugés mais surtout le fait que l’animateur se permette de suggérer ce genre de solution. Ils ont invité les facebookers à faire du bruit autour de cette affaire en partageant les affiches:
Rédaction
