Le président de l’Association tunisienne pour la promotion de la famille Hatem Meniaoui a réclamé, dimanche, une législation claire concernant la garde des enfants tunisiens nés de couples mixtes, et plus globalement la révision de toutes les lois relatives à la garde des enfants.

Meniaoui a également appelé le gouvernement à “assumer ses responsabilités dans la protection du territoire tunisien pour mettre un terme aux enlèvements d’enfants de Tunisiens mariés à des étrangères dans le but de les donner aux mères”.

S’exprimant lors d’une conférence de presse à Tunis, le président de l’association a demandé à la justice tunisienne de “se ranger totalement” du côté de la partie tunisienne, et non pas de la partie étrangère, quels qu’en soient le genre ou la nationalité.

“Le déplacement des enfants nés de mariages mixtes est une affaire de souveraineté nationale puisqu’elle touche à la famille”, a-t-il dit, soulignant que son association œuvre à assurer un milieu familial propice au développement sain de l’enfant en présence des deux parents.

La présidente de l’association tunisienne de lutte contre la torture Radhia Nasraoui a pour sa part lancé un “appel d’urgence” aux autorités tunisiennes “à se tenir aux côtés des Tunisiens mariés à des étrangères, et à les soutenir pour obtenir la garde des enfants”.

Elle s’est dite “étonnée” que des jugements de tribunaux soient favorables à des parties étrangères “sans chercher à connaitre les causes ou l’endroit où vivra l’enfant par la suite”.

L’Association tunisienne pour la promotion de la famille est une association caritative sociale active principalement dans le domaine du renforcement familial.


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