Présenté hors compétition, le premier long métrage documentaire de la réalisatrice tunisienne Hiba Dhaouadi ” Girl of the moon ” (la fille de la lune) a été projeté en avant-première hier à la salle Omar Khelifi à la Cité de la culture qui a eu du mal à contenir un public cinéphile venu très nombreux découvrir cette première oeuvre de la cinéaste tunisienne.
Figurant parmi la sélection officielle des Journées cinématographiques de Carthage (JCC2018), le film est une oeuvre émouvante, attachante et chargée de sens et de symboles, qui traite de la maladie des enfants de la lune et de leurs conditions de vie difficiles.
Lamia, Aya et Sihem, les trois personnages principaux racontent dans ce documentaire, leur dure maladie, leur interminable souffrance physique et psychique, leur lutte pour ne pas sombrer dans la détresse, mais aussi et surtout pour réaliser leurs rêves les plus communs et les plus fous qu’ils soient.
Se dressant comme un hymne à la vie, ce film dont la sortie nationale est prévue en 2019, essaie de vulgariser cette maladie orpheline bien présente en Tunisie à travers le vécu de ces trois filles dont le combat et la force sont exemplaires.
Le film a été réalisé avec l’appui notamment de l’association d’aide aux enfants de la lune, qui estime dans ses statistiques 2017, que le nombre exact des enfants atteints de cette maladie, appelée xeroderma pigmentosum (sensibilité extrême de la peau au soleil) serait de l’ordre de 600 à 800 (cas identifiés).