Suite aux questions adressées aux ministères de la Femme et l’Intérieur sur l’application de la loi intégrale relative à l’élimination de la violence à l’égard des femmes, l’association Aswat Nissa (voix des femmes) a constaté l’absence de transparence dans leurs réponses.
“Cela reflète une absence de volonté politique dans la mise en œuvre de cette loi”, a dénoncé l’association dans un communiqué publié mardi, précisant que les réponses qu’elle a reçues manquent de clarté.
Une nouvelle série de questions sera adressée aux autres ministères concernés, indique la même source, appelant toutes les parties prenantes à faire preuve de plus de transparence et à collaborer avec la société civile afin que cette loi soit mise en œuvre.
Par ailleurs, Aswat Nissa a déploré le fait que sur 126 unités spécialisées dans les enquêtes sur les crimes de violence contre la femme et l’enfant, 16 seulement sont dirigées par des femmes.
Elle a regretté également le fait qu’elle n’ait pas reçu une réponse concernant le nombre de cas de harcèlement sexuelle depuis l’entrée en vigueur de cette loi, faisant remarquer qu’aucun centre de prise en charge et d’écoute n’a été créé depuis l’entrée en vigueur de cette loi.