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Inauguration de « NEBRAS », premier centre de réhabilitation des survivants de la torture en Tunisie

NEBRAS », Institut Tunisien de Réhabilitation Des Survivants de la Torture, premier centre de ré-intégration et de prise en charge des victimes de la torture, a été inauguré, vendredi, par le ministre de la Santé, Mohamed Saleh Ben Ammar.

Financé par l’Institut danois contre la torture (DIGNITY), « NEBRAS » qui prendra en charge les services offerts aux victimes de la torture et à leurs familles, constitue également un espace d’écoute et d’orientation à travers une prise en charge psychologique et un accompagnement social.

A cette occasion, un protocole d’entente a été signé entre le ministre de la Santé et le président du centre « NEBRAS », Fethi Touzri, en vertu duquel le département de la Santé coopère avec l’établissement pour la prise en charge des survivants de la torture.

Dans son allocution, Mohamed Saleh Ben Ammar a souligné que l’Institut apporte « une pierre à l’édifice de la Tunisie moderne qui reconnaît ses tords et les répare »

Pour Fethi Touzri, président du centre « NEBRAS », le centre « vient concrétiser un rêve porté par les intervenants auprès des victimes de la torture pour la réhabilitation de leur dignité et leur réintégration dans la société ».

De son côté, Lamia Louise Chehabi, responsable « DIGNITY Tunisie », estime que la création de l’institut « est l’aboutissement d’un travail débuté en 2012 avec des experts de la santé et des représentants de la société civile oeuvrant dans le domaine de la réhabilitation des victimes de la torture ».

« Le centre est la continuité d’un travail débuté par la création d’une unité pilote de réhabilitation qui a offert pendant la période de juin 2013 à juin 2014, des services d’écoute et d’orientation à plus de 50 survivants de la torture », a-t-elle expliqué.

Grâce à la formation offerte par DIGNITY dans le domaine de la réhabilitation des victimes de la torture, le centre offrira une prise en charge multidisciplinaire et adaptée aux besoins des victimes, a précisé Anissa Bouasker, psychiatre et membre de l’institut « NEBRAS ».

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