La présidence de la République suit de près les développements de l’interception, lundi, par la marine israélienne de la flottille pour Gaza (Liberté III) à laquelle participait l’ancien président de la République provisoire, Moncef Marzouki ainsi que d’autres militants des droits de l’Homme.
« La présidence de la République porte un intérêt tout particulier à la sécurité de Moncef Marzouk qui en plus du fait qu’il soit citoyen tunisien, est un ancien président de la République », a-t-il déclaré à l’Agence TAP.
« La présidence de la République croit en la notion de l’Etat et veille à la sécurité de ses citoyens », a-t-il assuré. Composée de cinq bateaux, la flottille pour Gaza (Liberté III), a été interceptée, lundi, par la marine israélienne dans les eaux internationales, avant de la contraindre de changer de cap et d’accoster au port israélien d’Ashdod.
Moncef Marzouki ainsi que d’autres militants des droits de l’Homme étaient à bord de la flottille « Liberté III » en route vers Gaza pour briser le blocus que lui a imposé Israël.
Le Secrétaire général du Congrès pour la République (CPR) a regretté, aujourd’hui, que «les autorités tunisiennes ne soient toujours pas intervenues pour la libération de Marzouki».
Il a déclaré à l’Agence TAP que «les autorités tunisiennes auraient dû courir pour sauver la personne qui était, il y a quelques mois, président de la République tunisienne».