C’est la revendication des magistrats tunisiens et qui s’accompagne d’une suspension de travail de 4 jours dans touts les Palais de Justice. Ils demandent en outre à l’Assemblée nationale constituante d’adopter « une loi criminalisant tout acte consistant à agresser ou à humilier des juges », à la suite de l’agression subie le 21 février dernier par le juge d’instruction du 5e bureau près le Tribunal de première instance de Tunis, au prétexte d’avoir émis un mandat de dépôt à l’encontre d’une avocate accusée d’escroquerie.

Les magistrats ont annoncé en outre la mise en place d’une “cellule d’observation et de suivi des agressions perpétrées contre la magistrature” et décidé d’adresser un courrier à l’Union internationale des magistrats au sujet des agressions qu’ils subissent. Pour autant, ils s’engagent à garantir les droits pressants des justiciables, en exceptant de la décision de suspension de travail les affaires des détenus, les oppositions, les référés, les affaires de menace à l’enfance et les demandes de remise en liberté.


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