Le point de passage frontalier de Ras Jédir a connu une présence renforcée des différents corps sécuritaires et militaires qui ont relevé l’état de vigilance, afin de parer à toute éventuelle entrée de terroristes sur le sol tunisien.
Vendredi matin, un convoi de voitures du groupe «bouclier de la Libye» a été bombardé par des missiles des forces du général à la retraite, Khélifa Haftar, près de la frontière tunisienne, faisant un mort et trois blessés libyens, selon une source sécuritaire tunisienne.
D’après le colonel de l’armée tunisienne, Mourad Mahjoubi, des sites situés en territoire libyen, à environ 3 km du poste-frontalier de Ras Jédir, ont été bombardés par des avions. Il a démenti, toutefois, les rumeurs autour d’une violation de l’espace aérien tunisien, ajoutant que «des avions de l’armée de l’air tunisienne ont effectué des vols de reconnaissance pour le suivi de la situation sur les frontières».
Le colonel Mahjoubi a, en outre, expliqué, que l’opération «n’a pas eu d’impact sur le rythme du trafic dans les deux sens, au passage frontalier, avec une présence de renforts militaires et sécuritaires, afin de faire face à toute éventualité, surtout après la réunion de la cellule de crise qui a décidé la multiplication des patrouilles terrestres et maritimes, ainsi que les vols de reconnaissance sur les frontières».
Il a ajouté que «la situation est stable et qu’une vigilance tous azimuts est observée par toutes les unités, pour contrer toute atteinte à l’intégrité du territoire tunisien et empêcher toute infiltration à travers les frontières».