Leurs stratégies pour obtenir ce qu’ils veulent :
- La colère : Le tout-petit se roule par terre, crie et casse tout ce qu’il y a autour de lui pour que vous cédiez à ce qu’il demande.
- Le spasme du sanglot : Il peut forcer le trait avec des symptômes plus anxiogènes, comme l’impressionnant spasme du sanglot. Au moindre refus il devient bleu, ses yeux se révulsent et il tombe à la renverse. Ainsi il vous fait culpabiliser et vous n’osez plus le contredire.
- La séduction : Certains d’entre eux emploient la méthode douce car ils ont pris
vite conscience du pouvoir fascinant qu’ils exercent sur vous. Alors ils vous font les yeux doux, vous couvrent de bisous…pour vous faire craquer et obtenir sans violence tout ce qu’ils désirent. - L’obstination : D’autres ont compris qu’à force de toujours répéter la même demande auprès de vous, vous finirez par craquer.
- La maladie : Il y a ceux qui n’ont ni envie de se taper des crises ni de jouer la carte de la séduction, car celle de la pathologie marche bien : il vomit lorsque vous lui demandez de rejoindre son lit, ainsi vous l’autoriserez de dormir dans le votre.
Comment se faire obéir ?
Une bonne leçon passe par une bonne communication! Un enfant acceptera mieux d’obéir s’il comprend pourquoi il doit le faire. Les règles d’hygiène ou de sécurité et les rythmes du coucher et des repas seront plus facilement intégrés si vous prenez la peine de lui expliquer que c’est pour sa santé. Quand il dit «non», il faut prendre le temps de lui expliquer clairement ce qu’on attend de lui tout en lui laissant un certain temps pour s’exécuter.
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Respectez sa colère! Lorsque vous lui dites «non», expliquez-lui toujours pourquoi. Il a besoin de réponses précises. S’il refuse, laissez-le exprimer sa colère. Les phrases du style : «Tu es ridicule de te mettre dans un état pareil…», «Arrête de pleurer !», sont à bannir de votre langage! Dites-lui plutôt : « Je comprends que tu sois furieux, mais là, je ne peux pas faire autrement, je ne suis pas d’accord avec toi », etc. Accepter et accompagner l’enfant dans cette émotion, c’est le reconnaître en tant que personne à part entière.
La fessée n’est plus d’actualité ! frapper est un aveu de faiblesse car vous montrez que vous n’avez pas su vous maîtriser, ce qui vous dévalorise aux yeux de votre enfant. Et puis, la fessée, même si elle est symbolique, sans violence réelle, banalise la violence et l’adulte
Une punition n’a jamais traumatisé personne ! Les punitions font partie de l’éducation. La sanction doit être immédiate et véhiculée par le parent présent lors de la bêtise. Donc, les mamans n’attendez pas le retour du papa! Mais n’oubliez pas de garder votre calme, l’autorité a plus d’influence quand elle s’exerce dans le calme et la parole ! Pour qu’une punition soit effective, il est essentiel que les deux parents soient toujours d’accord et si désaccord, il y a, il ne faut pas en parler en présence de l’enfant.
Sonia Ben Jaballah