Comment coacher vos enfants

Certains enfants sont fonceurs et d’autres de nature peureuse. Si votre enfant a sans cesse peur de faire face à de nouvelles situations, qu’il refuse en pleurs tout changement, qu’il a peur du jugement des autres… Ii faut lui donner, vous l’adulte, les clés de la confiance en lui ; dès petit ! Tout enfant doit évoluer, avec une grande estime de lui et une confiance en ses capacités et du courage pour entamer toute chose. C’est ce qui fera de lui, plus tard, une personne assez forte pour affronter la vie et ses difficultés.

Favorisez son autonomie ! Dès tout petit, il faut responsabiliser son enfant. Il doit savoir qu’il peut très bien se débrouiller seul ; sans vous. Il faut lui apprendre à foncer sans hésitation et à affronter l’inconnu. L’astuce est de l’accompagner ; tout en sachant lui lâcher la main. Même s’il met des heures à s’habiller seul, qu’il fasse les choses de travers, l’essentiel de le laisser prendre le temps de lacer ses chaussures, téléphoner… bref d’apprendre par lui seul à être autonome. Il est nécessaire de respecter les gouts de son enfant, de le laisser choisir ses vêtements, sans lui imposer les vôtres.

Armez-vous de patience et tant pis s’il prend le risque de se faire mal car il doit prendre conscience du danger par ses propres expériences. Interdisez aux aînés de se moquer de lui s’il a des difficultés à s’exprimer ou à bien faire les choses ! Ne soyez pas inquiète quand il entreprend de nouvelles expériences ; mais surveillez-le discrètement ! Et n’oubliez pas de féliciter chaque nouvel acquis par de gros câlins et une tonne de compliments, car lui faire sentir que vous êtes fière de ses progrès le poussera à la conquête de son autonomie avec assurance.
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Apprenez-lui à mieux contrôler les évènements ! Dès 6 ans, il est essentiel de motiver son petit à inviter quelques camarades à faire une fête ou des devoirs ensemble. Poussez-le à échanger des jouets ou des petits livres pour se faire des amis et avoir une vie sociale bien remplie. Apprenez-lui des blagues ou des petits tours de magie, ainsi il sera plus facile pour lui de faire le premier pas vers les autres enfants. Il aura tout le temps des choses à montrer et à dire à ses petits copains. Ainsi, il aura assez d’estime de sa personne et se sentira toujours intéressant et valorisé aux yeux de ses camarades. Laissez-le prendre des initiatives, par exemple quand il exprime le désir d’aller à l’école. Chassez vos propres inquiétudes et ayez confiance en lui tout en le surveillant de loin !

Acceptez que votre petit grandisse et se détache peu à peu de vous ! Évidemment, pour cela, il faut lui donner toutes les précautions et lui enseigner les règles de sécurité, par exemple lui signaler les passages dangereux (rues à traverser, le feu rouge, le passage piéton…). De retour à la maison, votre enfant aura toujours des choses à vous raconter, et c’est une joie que de le regarder avec vos yeux de parents parler de ses expériences.

Aidez-le à vaincre son angoisse de l’inconnu ! Comment faire face à des angoisses du type : « je ne veux pas y aller, qu’est-ce qui va m’arriver?».

Le premier jour d’école ? L’astuce est de lui montrer la jonction entre son nouveau monde et celui plus rassurant de la maison. Tout enfant a peur de l’inconnu et même les adultes ; c’est humain !  Aidez-le à gérer sa panique dès qu’il doit vous quitter. Quand il vous sentira confiant, il le sera aussi ! Et au contraire, lorsque vous êtes vous-même angoissé, vous lui communiquerez votre peur. Ainsi, quand il voit que vous avez confiance en lui, il se dira qu’il est capable d’affronter toute difficulté. En effet, il faut alimenter son estime de sa personne en l’encourageant à affronter les difficultés. Il va se dire ainsi qu’il est capable de tout réussir ; et c’est de cette façon que vous feriez de lui un vainqueur.

Montrez-lui comment dépasser son angoisse de l’échec ! Si votre petit refuse de se rendre à l’examen sous prétexte qu’il va échouer, c’est qu’il n’a pas assez confiance en lui. Il a trop peur d’échouer, de vous décevoir et de se ridiculiser. Sachez l’épauler sans attendre trop de lui ! Faites-lui comprendre qu’il est intelligent et fort et qu’il arrivera certainement à réussir et que même s’il se trompe ou échoue, ce n’est pas un drame car il y a toujours des secondes chances en tout !

L’astuce et de ne pas montrer à l’enfant que vous attendez trop de lui, qu’il soit toujours bon en classe, très poli, bien habillé, car une pression permanente pèse lourd sur ses épaules et il aura toujours cette obsession de vous décevoir.

Evidemment, on ne cessera de vous répéter qu’il ne faut jamais, plus jamais, que cette vilaine expression vous échappe de la bouche : « Tu es bête de faire comme ça», mais préférez « ce que tu as fait est bête » ; ainsi vous condamnez son acte mais pas lui.

 Sania Ben Jaballah