C’est lors du congrès de la Société européenne de reproduction humaine et d’embryologie, qui s’est tenu à Londres du 7 au 10 juillet 2013, que Willem Ombelet et Elke Kerkx, docteurs et chercheurs de l’Institut des technologies de la fertilité en Belgique, ont dévoilé leur découverte.
Une petite révolution pour les femmes désireuses d’avoir un enfant et qui ont des problèmes de fertilité. Il est vrai que la fécondation in vitro (FIV) a déjà fait ses preuves en la matière, elle s’est même démocratisée à travers le monde, mais son coût reste un inconvénient de taille (entre 6 et 8.000 dinars tunisiens). C’est là, où la découverte des docteurs E. Klerkx et W. Omblet entre en scène avec une nouvelle technique de fécondation à faible coût, moins de 400 dinars.
Pour y parvenir, ils ont simplifié certaines procédures médicales comme le contrôle du pH. Ils ont également remplacé l’incubateur -très coûteux- dans lequel l’embryon se développe avant d’être implanté dans l’utérus par un récipient de culture totalement hermétique qui coûte moins cher et sans répercussion négative sur l’opération de fécondation…
Elke Klerkx a déclaré que «notre but est la constitution de centres de FIV low cost grâce à cette méthode de FIV simplifiée qui ne nécessite pas d’infrastructure compliquée».