La plupart des femmes à qui on a posé la question se sont justifiés en brandissant la routine de la vie conjugale et le besoin se prouver qu’elles sont encore désirables. Certaines, ont des choses à pardonner à leurs maris et n’y arrivant pas, “égalisent les torts” en quelque sorte à travers l’infidélité.
Houda, 39 ans: «Cela a été un coup de foudre immédiat. J’ai tout de suite été raide dingue de lui. Quand il s’est assis à côté de moi à ce séminaire, j’ai eu l’impression qu’une décharge électrique me traversait le corps. Je n’ai pas pu résister. Avec mon mari, c’est une vitesse de croisière depuis longtemps. On est surtout parents, on ne forme plus réellement un couple. Je me sens revivre. Je sais que c’est une impasse mais je vis cette histoire au jour le jour, le temps que ça dure».
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Fatma, 40ans: «J’adore le sexe. J’aime mon mari mais notre relation a perdu tout son piment. J’ai besoin de plus au lit. Mon mari est souvent fatigué et n’a plus beaucoup de désir. Pour le moment, mon amant me satisfait pleinement. C’est uniquement physique et cela me suffit. Lui aussi est marié, donc, on n’envisage rien de sérieux ou de durable. Nous sommes tous les deux conscients que c’est le lit qui nous unit mais cela ne nous empêche pas de beaucoup rire ensemble. Nous sommes le petit grain de folie l’un de l’autre».
L’histoire de Lamia, 45 ans, a débuté par un petit jeu de séduction au bureau, histoire de se prouver qu’elle était encore capable de plaire. Mal lui en a pris, elle se retrouve aujourd’hui folle amoureuse d’un collègue pour qui elle n’a été qu’une aventure passagère. Et elle n’arrive pas à se le sortir de la tête. Dans son malheur, elle a au moins la consolation d’avoir son foyer resté intact.
La femme d’aujourd’hui veut tout à la fois, son équilibre, sa sécurité et celle de ses enfants mais aussi la flamme, la passion et les étincelles. La routine, l’usure émotionnelle, les exigences du quotidien et l’omniprésence des enfants empêchent souvent le couple “légitime” de maintenir cette flamme en vie. Les femmes ont donc trouvé le moyen de tout avoir avec ces aventures extraconjugales. Et bien que la gestion de l’adultère ne soit pas chose aisée, les femmes sont naturellement plus prudentes et plus malignes que les hommes, elles se font donc rarement prendre. Ce sont des meilleures menteuses et leur compte excuses et alibis est toujours bien alimenté, ce qui leur permet de mener plus aisément une double vie.
Mais il n’empêche qu’elles risquent quand même gros et que statistiquement, il est difficile de gagner sur tous les tableaux. A Baya, on pense déjà à une suite pour cet article sur “l’après-adultère”, ce qui arrive au couple après ces histoires illégitimes qui mettent des étoiles dans les yeux des femmes et en péril leurs foyers!
C.B.