Des analyses menées par FDA (Food en drug administration américaine) et l’université Queen Mary de Londres ont démontré que les indications sur les flacons peuvent êtres mensongères, dans certains cas, des flacons, réputés contenir zéro nicotine, en contenaient.
Par ailleurs, la vaporisation de la nicotine ou le passage de liquide à l’état d’aérosol après avoir été chauffée par la batterie (dispositif de fonctionnement de la e cigarette) varie en fonction des modèles d e-cigarettes, dont le dispositif de chauffage peut-être plus ou moins efficace. Quoi qu’il en soit, près de 60% en moyenne de la nicotine (de 21 à 85%) présents dans une cartouche sont effectivement vaporisés, selon des travaux de l’université Queen Mary (Londres).
Ensuite, on ignore combien le vapoteur en ingère exactement, cela pouvant varier notamment selon la profondeur des aspirations. Dans les e-cigarettes, qui vaporisent efficacement de la nicotine, le montant inhalé à partir de 15 bouffées serait plus bas comparé à celui d’une cigarette normale, selon la seule étude un peu poussée sur le sujet. Pour savoir quelle dose de nicotine est délivrée au consommateur, il parait donc important de refaire des études et des mesures, surtout si la e-cigarette devient un médicament (lire notre dossier dans Sciences et Avenir 797). Rendez-vous dans trois à cinq ans… Sciences et Avenir refera les calculs avec vous.
L’e-cigarette est-elle vraiment efficace pour arrêter de fumer ?
En France, les experts sont plus prudents. «Le taux d’arrêt à un an chez les personnes ayant cessé de fumer brutalement et sans aide se situe habituellement entre 5 et 10%. Les résultats italiens rentrent donc dans cette moyenne», relativise le Pr Bertrand Dautzenberg, président de l’Office français de prévention du tabagisme.
Source : Science et avenir