70 % des futures mamans musulmanes font le choix de jeûner pendant Ramadan. Pour elles, la grossesse n’est pas une raison suffisante pour renoncer au jeûne. Cependant, seul un gynécologue est apte à valider ce choix. Il devra faire le point sur son état de santé et estimer les risques potentiels. Par exemple, dans le cas d’un diabète gestationnel ou d’une anémie, le jeûne est à proscrire. Mais pour celles dont la santé ne présente pas de risque, voici quelques conseils pour que cela se passe dans les meilleures conditions possibles.
1- Il faut être régulièrement suivie médicalement pendant le jeûne afin de vérifier, par exemple, le niveau de sucre dans le sang.
2- Au moindre malaise, vertige, nausée ou vomissement, ou encore en cas de soif très intense, d’urines foncées ou à l’odeur très forte, de douleurs, de contractions, de prise ou perte de poids rapide, il faut contacter d’urgence votre gynécologue.
3- Renoncez au jeûne si vous souffrez déjà de brûlures d’estomac, de vomissements, d’hypotension, de constipation ou d’anémie.
4- Le diabète gestationnel est une contre-indication absolue au jeûne. Le risque est grand pour la maman qui pourrait développer un diabète avéré mais aussi pour le bébé. Cela peut occasionner un ralentissement voire un arrêt de croissance ou une hypoglycémie à la naissance.
5- Gardez un journal quotidien de vos repas, ainsi vous pourrez faire le suivi des aliments mangés et bus et de faire le plein de tous les nutriments nécessaires pour vous et votre bébé chaque jour.
6- Assurez-vous que votre alimentation soit variée au quotidien pour répondre aux besoins nutritionnels du bébé.
7- Consommez des protéines, elles sont essentielles à la croissance du bébé. Ne lésinez pas sur les haricots secs, les noix, la viande et les œufs.
Suite page 2