Une circulaire du ministère de la Santé publiée par l’Association des jeunes médecins sur Facebook a provoqué une grande polémique. Le fait est qu’il est désormais interdit aux chercheurs, biologistes et médecins en collaboration avec des laboratoires privés, d’effectuer un dépistage du virus de l’hépatite C auprès de la population tunisienne, et en l’occurrence celle des régions de l’intérieur, sans prendre en charge les éventuelles thérapies des personnes atteintes du virus.
Le ministère de la Santé a justifié cette interdiction par son incapacité à soigner les malades porteurs du virus, par faute de moyens, donc il n’y a plus de dépistage.
Au ministère de la Santé, on dépiste une seule chose: la PROPRETÉ, on l’évacue, on la tue, on la dégage là où elle existe dans un hôpital. Allez voir l’hôpital Sahloul de Sousse : les urgences sont un dépotoir : déchets de construction, bouteilles vides, eaux sur le sol brune, tout le monde “se promène” à sa guise dans les services, on se chamaille, on crie, on blasphème, on débite tout ce qu’on a comme goujaterie, on bloque même l’entrée des urgences. Alors, dépister l’hépatite ou autre n’est pas du ressort ni de la responsabilité de ce ministre de la Santé de malheur.