Selon les résultats de cette étude menée sur un groupe de 19 adolescents volontaires pendant 5 ans, ces perturbations pourraient être à l’origine des troubles dépressifs ou de l’usage des drogues. En effet, aucun membre du groupe ne présentait de troubles psychiatriques au début de l’enquête. Pourtant 5 de ces adolescents ont développé une dépression et 4 sont devenus accros à la drogue. Tous ont été victimes de violences ou ont assisté à des scènes de violence avant leur dixième année. La matière blanche avait subi des modifications chez tous les adolescents.
On savait déjà que la violence laissait des traces psychologiques, voilà qu’aujourd’hui, on sait que cela laisse également des traces physiques. La violence perpétue la violence et des enfants victimes de violence, une fois devenus seront souvent violents à leur tour. Il faut trouver le moyen de casser ce cercle vicieux. On devrait enseigner la non-violence sur les bancs de l’école.
La violence chez nous est présente à tous les niveaux. Pour preuve, cette petite anecdote révoltante. Hier, à un croisement, un groupe de femmes traversait la rue en discutant allègrement, oubliant complètement un petit bout’chou d’environ 2 ans qui souriait aux anges au milieu de la chaussée. Au moment où j’ai freiné, la maman s’est rendue compte qu’elle avait laissé “quelque chose” sur la route alors qu’elle, était déjà sur le trottoir d’en face. Sa réaction? Elle a attrapé violemment sa gamine par le bras et lui a asséné quelques coups. Morale de l’histoire, si tu as 2 ans et des parents irresponsables à cause de qui tu risques ta vie, c’est ta faute et tu mérites une punition corporelle!
Sonia Bahi Fellah