Le paludisme est une maladie qui peut être mortelle. Il est dû à des parasites du genre Plasmodium transmis d’une personne à l’autre par des piqûres de moustiques Anopheles infectés, appelés «vecteurs du paludisme», qui piquent principalement entre le crépuscule et le petit matin ; dont on peut éviter et en guérir.
En 2013, le paludisme a été à l’origine de 584 000 décès pour la plupart parmi les enfants africains selon les dernières estimations de l’Organisation Mondiale de Santé, (OMS).
Chaque minute un enfant meurt du paludisme.
Près de la moitié de la population du monde est exposée au paludisme. La plupart des cas surviennent en Afrique subsaharienne. Toutefois, l’Asie, l’Amérique latine et, dans une moindre mesure, le Moyen-Orient et certaines parties de l’Europe sont également affectés. En 2014, 97 pays étaient confrontés à une transmission continue du paludisme
Il existe 4 types de paludisme humain:
- Plasmodium falciparum;
- Plasmodium vivax;
- Plasmodium malariae;
- Plasmodium ovale.
Les Plasmodium falciparum et Plasmodium vivax sont les plus répandus. LePlasmodium falciparum est le plus mortel.
Ils sont transmis exclusivement par les piqûres de moustiques Anopheles. L’intensité de la transmission dépend de facteurs liés au parasite, au vecteur, à l’hôte humain et à l’environnement.
Symptômes
Les symptômes apparaissent au bout de 7 jours ou plus, généralement de 10 à 15 jours après la piqûre de moustique infectante.
Les premiers symptômes :
– fièvre, maux de tête, frissons et vomissements. S’il n’est pas traité dans les 24 heures, le paludisme à P. falciparum peut évoluer vers une affection sévère souvent mortelle.
Chez les enfants fortement atteints développent fréquemment un ou plusieurs des symptômes suivants: anémie sévère, détresse respiratoire consécutive à une acidose métabolique ou paludisme cérébral.
Pour les paludismes à P. vivax et à P. ovale, des rechutes cliniques peuvent se produire des semaines ou des mois après la première infection même si le patient a quitté la zone impaludée.
Les personnes dont le risque de mortalité est élevé sont:
- Les jeunes enfants qui n’ont pas encore développé une immunité les protégeant contre les formes les plus sévères de la maladie.
- Les femmes enceintes non immunisées où semi-immunisées :le paludisme entraîne des taux élevés de fausses couches et peut provoquer des décès maternels.
- Les personnes vivant avec le VIH/sida.
- Les voyageurs internationaux en provenance de régions exemptes de paludisme car ils ne sont pas immunisés.
Le diagnostic et le traitement précoces du paludisme réduisent l’intensité de la maladie et permettent d’éviter qu’elle ne devienne mortelle. L’OMS recommande que, le paludisme soit confirmé par un diagnostic parasitologique qui peut être obtenue en moins de 15 minutes avant d’administrer un traitement.