Les résultats des analyses réalisées d’urgence par le ministère de la Santé sur des échantillons prélevés sur le réseau des eaux douces et de climatisation, dans l’une des unités du complexe hôtelier de Dar Djerba, ont démontré la conformité de cette eau aux normes en cours, ce qui prouve qu’elles ne provoquent aucun risque pour la santé humaine et qu’il n’y a “pas de traces de la bactérie légionellose dans une forme inquiétante, mais demeure dans les normes en cours”.
A ce propos, Dr Mohamed Rabhi, directeur de la préservation de la santé du milieu et de la protection de l’environnement au ministère de la Santé, a expliqué que, grâce aux résultats de ces analyses rapides, en attendant d’autres réalisées selon les méthodes traditionnelles qui seront prêtes le 21 septembre 2013, il n’y a aucune crainte ou retombées sur la santé des clients résidant à l’hôtel.
Il a indiqué que cette “bactérie n’est nocive que lorsqu’elle dépasse une certaine quantité par litre d’eau, ce qui est loin d’être le cas dans les échantillons analysés”. Le responsable a ajouté que l’hôtel demeure sous surveillance, avec un programme d’auto-contrôle réalisé par la direction de l’unité d’hébergement.
Les autorités tunisiennes se sont attachées à approfondir les examens sur cette question, surtout qu’aucune infection n’avait été constatée chez les résidents. Elles ont, dans ce sens, décidé de réaliser d’autres analyses et de laisser l’hôtel ouvert, sans transférer les touristes dans une autre unité hôtelière.
Ceci contredit les résultats des tests qualitatifs effectués sur le système de distribution d’eau par les équipes de Marmara qui “ont révélé la présence de bactéries qui peuvent provoquer des infections ophtalmiques et respiratoires”.
En outre, Marmara affirme “travailler en étroite collaboration et en toute transparence avec les autorités sanitaires tunisiennes et la fédération tunisienne de l’hôtellerie afin de prendre les dispositions nécessaires pour rétablir la situation”.
Difficile dans ces conditions de savoir où est la vérité.