“Mais depuis le début des années 2000 on sent un essoufflement et une sorte de mécontentement de la population”, a-t-il dit.
Il y a eu, d’après lui, une transition épidémiologique et démographique. Aujourd’hui 12% des Tunisiens ont plus de 65 ans et le chiffre va passer à un tiers aux années 2030.
” Auparavant les gens souffraient de maladies transmissibles qui ont été bien contrôlées. Aujourd’hui ils vivent plus longtemps et 83% des décès en Tunisie sont induits par les maladies non transmissibles (les maladies cardiovasculaires, le diabète, insuffisance rénale et les maladies liées à l’hypertension) qui sont des pathologies longues et relativement coûteuses nécessitant une prise en charge globale “, a -t-il poursuivi.
Et d’indiquer que 15% de la population est aujourd’hui atteinte de diabète en raison d’un changement de mode de vie caractérisé par un mauvais régime alimentaire et le manque d’exercice physique.
Selon la même source, il y a actuellement un problème d’accès à la connaissance de son statut de diabétique et un problème de bonne prise en charge.
” L’OMS veut travailler de manière très étroite sur le développement de référentiel de prise en charge du diabétique pour lui offrir la meilleure prise en charge possible “, a-t-il dit.
Il a, en outre, signalé que dans le cadre de l’appui des efforts de la Tunisie visant à lutter contre l’obésité, l’OMS a lancé une expérience pilote dans la région de Bizerte en collaboration avec l’Institut National de Nutrition et Technologie Alimentaire (INNTA) à Bizerte pour développer des zones où les jeunes peuvent exercer l’activité physique et compte l’appuyer dans d’autres régions du pays.