Plus de 9 mille malades attendent une greffe rénale en Tunisie. Un chiffre auquel s’ajoutent chaque année près de 30 cas ayant besoin d’une transplantation cardiaque et de 20 autres nécessitant une greffe du foie, selon la directrice générale du Centre national pour la promotion de la transplantation d’organes (CNPTO), Rafika Bardi.
L’augmentation du nombre de cette catégorie de malades commande, aujourd’hui, de redoubler d’efforts et de repenser les stratégies de sensibilisation au don d’organes en tant que moyen d’alléger les souffrances et de sauver des vies humaines, a-t-elle soutenu.
Le nombre des greffes rénales par an ne dépasse pas au total 50 opérations, a-t-elle noté, relevant que seulement 10 mille Tunisiens indiquent dans leurs cartes d’identité qu’ils sont donneurs.
Bardi s’exprimait dimanche en marge des travaux des 7èmes journées de formation des cadres médicaux de l’hôpital Charles Nicolle organisées les 15 et 16 novembre à Hammamet. La rencontre a permis, aussi, de débattre du virus Ebola et des précautions à prendre en cas de détection de cas de contamination en Tunisie.
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