bien-etre_une-banane-pour-des-dents-plus-blanches_d

Après le buzz résultant de la déclaration de Michael Douglas sur les causes de son cancer de la gorge, une étude scientifique étaie, en quelque sorte, ses propos.

L’étude, publiée sur la prévention du cancer, rapporte que la santé bucco-dentaire est un facteur de haut risque d’infection orale au HPV (virus papillon humain), et par extension, il pourrait également contribuer au cancer de la bouche/ de la gorge.

L’équipe de recherche de l’Université du Texas Health Sciences Center à Houston a étudié plus de 3.400 participants entre les 30-69 ans qui faisaient partie de l’enquête nationale d’examen national de nutrition et de santé en 2009-2010.

Les bénévoles ont fourni des données sur leur santé bucco-dentaire ainsi que sur leur statut VPH infection. Ceux qui ont signalé une mauvaise santé bucco-dentaire ont eu un taux d’infection plus élevés de 56% que ceux dont les bouches étaient en bonne santé, et les gens qui ont une maladie des gencives et des problèmes dentaires avaient un risque de 51% d’être infectées par le VPH que ceux qui ne disposent pas de ces soucis.

Le lien entre le virus, qui est le plus souvent associé à des maladies sexuellement transmissibles, et les cancers oraux qui ont émergé depuis environ cinq ans, est établi par Dr Maura Gillison; un professeur à l’Ohio State University, qui étudie les infections au VPH à la tête, la gorge et le cou.

D’après lui, “…il y a un décalage actif … heureusement et grâce à la politique du tabac (la sensibilisation du public…) le taux d’incidence de cancer du col causé par le tabagisme est en déclin, mais malheureusement, le taux de cancer de l’oropharynx est toujours en cours et c’est à cause de la composante VPH”.

Il explique qu’une partie de cette augmentation peut être attribuée à des obstacles que les campagnes de santé publique rencontrent dans leurs luttes contre les virus sexuellement transmissible. Par exemple, depuis 2006, il existe deux vaccins qui protègent contre les formes les plus courantes de VPH mais il y a une résistance politique et sociale d’inclure ses vaccins  dans le calendrier de vaccination des enfants.

S’il n’est pas traité, le VPH peut causer des cancers du col de l’utérus, de l’anus, du pénis, de la vulve, du vagin, ainsi que dans le cou. Certaines formes du virus contribuent également à des verrues génitales, mais les dernières études suggèrent que les vaccins contre le VPH peuvent abaisser les taux d’infection et peuvent donc être des armes importantes dans la lutte contre le cancer.

Conclusion: en maintenant une bonne hygiène buccale et une bonne santé bucco-dentaire, on peut prévenir l’infection par le VPH et les cancers liés au VPH subséquentes, ont déclaré les chercheurs dans leur communiqué.

 

Mariem Soualhi


LAISSER UN COMMENTAIRE

Please enter your comment!
Please enter your name here