Le chercheur et le sociologue Farhat Othman a publié après 15 ans de recherche, son 3ème essai sur l’Alzheimer. Après avoir livré témoignage de l’Alzheimer de sa mère, complété par un essai sociologique détaillant la genèse de ce qu’il qualifie une soi-disant maladie, l’auteur dévoile ici le journal tenu pendant une douzaine d’années initiatiques d’accompagnement de cet Alzheimer devenu intime.
Il n’est pas question ici uniquement du vieillissement cérébral problématique, ce qu’est vraiment l’Alzheimer, mais plus largement de la maladie psychosociologique, qualifiée d’Alzheimer politique, au sens étymologique du mot « polis », dont souffrent nos sociétés et le monde en une crise bien plus axiologique qu’économique.
Ce journal est donc une chronique d’un monde fini, à la dérive et désorienté spatio temporellement, ayant plus que jamais besoin d’une science du cœur pour le sauver, de l’amour qui est le seul salut de l’humanité de ce qui la menace en ce début de siècle de tous les périls.
L’auteur :
Farhat Othman est chercheur en « socialogie », selon son néologisme. Juriste et politiste de
formation, il est diplomate de profession. Auteur d’essais et de romans, il mène une militance impérative pour un ordo amoris universalis prônant un humanisme intégral puisant dans la culture des sentiments ou bécothérapie, développé pour sa mère, il entend transfigurer la politique en poléthique, avec la conscience actée humainement.
Editions :
L’Harmattan au carrefour des cultures Édition – Diffusion
5-7, rue de l’École Polytechnique 75005 Paris
ISBN : 978-2-343-10923-7 • 36 € • 348 page