L’histoire de sourcils englobe des choses intéressantes à apprendre sur la culture à travers le temps, les civilisations, sur les cosmétiques et le toilettage des femmes en général. Aujourd’hui, leur existence se limite aux critères de beauté et à ce qui est à la mode. Ce qui n’était pas le cas auparavant.
En EGYPTE ANCIENNE
Comme on le voit sur le buste de Néfertiti, chez les femmes de l’ancienne Égypte. A cette époque, elles portaient le maquillage: autour des yeux et pour mieux marquer le regard, les sourcils étaient arqués, allongés et obscurcis en utilisant des poudres minérales. Ce maquillage était un hommage à Horus (dieu de la guerre, de la vengeance et de la protection) et pour prévenir les maladies et les mauvais esprits.
Une des choses les plus intéressantes sur les sourcils dans l’Egypte ancienne, c’est que, si un chat est mort dans un ménage, tous les habitants doivent se raser les sourcils en signe de deuil. Si c’est un chien tout le monde doit se raser de la tête aux pieds.
Au SUMER
Comme les Egyptiens, les femmes sumériennes aimaient souligner les sourcils, ce qui les rendait épais tout en les cambrant au centre. Elles utilisaient un mélange épais de fumée noire et de le galène dissous dans la graisse animale pour réaliser leur look désiré.
LA GRÈCE ANTIQUE
Contrairement à l’Egypte antique, où les femmes (au moins celles de la haute société) étaient tout à fait indépendantes, dans la Grèce antique, elles étaient plutôt considérées comme des biens meubles. Les femmes mariées et leurs filles n’utilisaient pas de maquillage. Les Grecs avaient une sorte d’obsession de la pureté féminine. Seules les courtisanes l’utilisaient pour «peindre» leurs visages. Peu importe la classe sociale, l’uni-sourcil (des sourcils attachés) était très apprécié à l’époque.
LA ROME ANTIQUE
Les femmes de la Rome antique avaient beaucoup plus de puissance et de liberté que les femmes grecques. Les poètes et les écrivains célèbres de l’époque ont utilisé leurs œuvres pour se prononcer sur les pratiques de beauté des dames romaines et même proposer des lignes directrices. Tout comme en Grèce, l’uni-sourcil était très apprécié. Il été considéré comme un signe d’intelligence. Une des choses les plus intéressantes sur les sourcils dans la Rome antique, c’est qu’ils ont utilisé de faux sourcils en poil de chèvre morte et le fixaient sur le visage avec de la résine d’arbre !
