La saison d’automne est une phase transitoire importante qui a des répercutions sur notre santé aussi bien sur le plan physique que psychologique.
En cette saison, nos habitudes changent considérablement. De l’été : l’ambiance des vacances, des baignades, des sorties entre amis, à celle de la rentrée scolaire, retour à la double séance au travail, changement de climat (baisses des températures, pluie, vent…), les journées qui raccourcissent, la prolifération des infections comme le rhume, la bronchite, la grippe… du coup notre corps à du mal à faire face à se changement radicale. Un bouleversement qui a ses répercutions sur le moral.
L’anxiété, le stress sont parmi les premiers effets psychologiques de l’automne, auquel s’additionnent les petits coups de bleus qui peuvent parfois durer plus longtemps que prévu.
« Tout ce cumule influence aussi notre hygiène alimentaire. En cette période si vous remarquez votre comportement face à la nourriture, vous allez vous rendre compte, que ces jours ci vous avez un appétit instable et plus grand que d’habitude. Vous avez envie de manger plus. Ce n’est pas un sentiment de faim mais une recherche de satisfaction émotionnelle, de stabilité : un plaisir que vous trouvez dans la gourmandise.
C’est pour cette raison que la plus part des nutritionnistes, dont moi, ne recommandent pas un régime stricte en cette saison transitoire. Il faut laisser au corps le temps pour s’adapter à ces changements climatiques, si non il sera déboussolé d’avantage… », affirme Dr Imen Soussi B’chir, nutritionniste.
Il est préférable d’instaurer quelques bases alimentaires et de s’y tenir comme « manger 5 fruits et 5 légumes par jour, boire assez d’eau. Il arrive que la sensation d faim soif erroné et que le corps cherche à se hydrater plus tôt que se nourrie. .. ». Le sport est un atout majeur en cette période, pour son effet bénéfique du largage des endorphines et la bonne humeur.
M.S
