L’angoisse, le stress, la colère, les remords, la peur, la culpabilité… autant d’émotions négatives qui produisent des énergies négatives. Toutes ces émotions, qui nous envahissent parfois, et qui peuvent nous paralyser, nous handicaper, nous empêcher de réfléchir ou de nous concentrer. Ces émotions qui peuvent nous empêcher de profiter, simplement, de la vie, de vivre des moments sereins. Que ce soit au travail ou dans notre vie de famille.
Bien souvent, on se demande que faire pour lutter contre cette situation. Comment chasser ces émotions ?
En fait, il faut justement ne surtout pas chercher à nier ses émotions ou à les chasser. Les progrès en neurosciences nous montrent que le cerveau perd plus à chasser ces émotions qu’à les vivre. C’est donc la pire des choses à faire !
Les émotions viennent du cerveau limbique ou reptilien. Contrairement à la pensée raisonnée et raisonnable, qui vient elle du « nouveau » cerveau, ou néocortex. Chasser ses émotions, les renier, revient à installer un conflit entre ces deux cerveaux. Ce qui peut causer bien des problèmes, que ce soit psychiques ou physiques carrément, sous-entendre des problèmes de santé.
Nos émotions, surtout celles négatives, il faut les accepter et accepter qu’elles sont là… bien là : voilà la meilleure stratégie.
Accepter qu’elles existent, qu’elles sont présentent et même fortes. Surtout ne pas les nier! S’entendre dire « Mais calme-toi ! pourquoi tu t’énerves ?! » quand on est en colère, c’est d’ailleurs encore plus énervant. Ou alors « Ne t’en fais pas, tu vas l’oublier ! Viens on sort ! Tu en connaîtras d’autres et tu vas l’oublier ! » alors qu’on souffre d’un chagrin d’amour, c’est extrêmement frustrant.
On n’oublie jamais rien, on apprend à vivre avec, on apprend à accepter, ce qui était au début … inacceptable. Renier la colère ne sert à rien, parce qu’elle va finir par sortir un jour. Mais pire, renier la colère, ou le chagrin, va permettre de les « somatiser ». C’est-à-dire qu’elles vont passer dans le corps, et le corps va nous faire savoir que nous avons été en colère, et que ça nous a fait du mal.
On ne compte plus le nombre de maladies où le stress, la colère, etc, sont facteurs de risque.
Alors attention… Accepter, accepter et accepter… Voilà la première étape et la plus importante.
Après, pour en sortir, des solutions existent. Parler avec un professionnel est le plus important. Alors prenez rendez-vous et consultez. Le bien-être physique dépend du bien-être mental, et vice-versa.
