Il est vrai que notre ligne éditoriale met en valeur et en évidence la femme en tant que sujet et acteur dans notre société, mais cette fois nous allons parler d’un jeune homme. En gros, c’est l’exception qui justifie la règle !
Il s’agit d’un jeune et bel homme talentueux qui s’exprime à travers ses photos et clichés. Il s’appelle Bayrem Ben Mrad, âgé de 27 ans et armé de son appareil photo.
« Passionné du cinéma, j’ai étudié la photographie en tant que matière secondaire à l’Ecole des sciences et des technologies du design, petit à petit je me suis trouvé envahi de cette “chose” ! Lors de mon premier cliché, je me suis retrouvé emprisonné et capté. Ce qui m’a le plus subjugué, c’est le fait de raconter une histoire, transmettre des sensations à travers une image fixe. Depuis ce jour, je me suis orienté vers la photographie».
-Quelle style de photos tu aime prendre ?
« J’aime tout mais je suis plus à l’aise et plus créatif avec les portraits ou sur le podium. Les photos de mode, de mannequins sont mes préférées. Je m’y sens comme un poisson dans l’eau. C’est peut-être pour cette raison que je me sens proche des créateurs et stylistes. S’il n’y a pas d’événement de mode à couvrir, j’aime prendre des photos de ma petite sœur Salima. Elle est ma muse et je lui souhaite une très grande carrière dans le mannequinat. Ce n’est pas parce que c’est ma sœur mais je trouve qu’elle a un très potentiel».
–En Tunisie, nous avons une certaine variété des gens de la mode, mais ils n’ont pas la même touche de créativité. Comment tu arrives à les satisfaire ?
« Il est vrai que chaque styliste, et chaque shoting est différent des autres, celui d’Ahmed Talfit n’est pas le même que celui de Salah Barka, de même pour Ali Karoui et les autres. Il suffit de comprendre, voire imaginer l’image que designer à en tête lors de la création de sa collection et tenter au maximum de la concrétiser comme telle».
« J’ai juste envie de souligner qu’il faut aller de l’avant et laisser le domaine de la photographie et de la mode s’exprimer. C’est des gens qui regorgent de ressources et de talents et qu’il faut encourager au lieu de leur mettre les battons dans les roues. Car en fin de compte, c’est un miroir qui reflète l’image des Tunisiens créateurs à l’étranger».
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Mariem Soualhi