L’Organisation internationale de la Francophonie a décerné le Prix des cinq continents qui consacre un texte de fiction narratif (roman, récit, nouvelles) d’un écrivain témoignant d’une expérience culturelle spécifique enrichissant la langue française, à Fawzia Zouari pour son livre « Le corps de ma mère » (Actes Sud, France).
Fawzia Zouari, née au Kef, est une écrivaine et journaliste tunisienne. Docteur en littérature française et comparée de la Sorbonne, elle vit à Paris depuis 1979. Elle a travaillé à l’Institut du monde arabe – à différents postes dont celui de rédactrice du magazine Qantara1 – avant de devenir journaliste à l’hebdomadaire Jeune Afrique en 1996.
Parmi ses publications : La caravane des chimères (Olivier Orban, Paris, 1981), Ce pays dont je meurs (Ramsay, Paris, 1999), La Retournée (Ramsay, Paris, 2002), Le voile islamique (Favre, Paris, 2002), Pour en finir avc Shahrazah (Edisud, Aix-en-Provence, 2003), Ce voile qui déchire la France (Ramsay, Paris, 2004), La deuxième épouse (Ramsay, Paris, 2006). Elle participe à de nombreuses émissions de télévision sur l’évolution des pays arabes.
Résumé du roman Le corps de ma mère” de Fawzia Zouari :
La narratrice tunisienne raconte sa mère. Comme le lui dit l’une de ses amies, il t’aura fallu une révolution (des jasmins) pour oser parler de tes rapports avec elle. Le sujet n’est pas tabou mais dévoiler, au sens figuré comme au sens propre, la personnalité maternelle n’est pas une affaire facile. D’autant que le silence familial a toujours été la règle. Raconter l’intime c’est mettre un sens à tout ce qui a été, est et sera. C’est essentiel aussi pour comprendre ce que sont et seront les bouleversements politiques et sociologiques.