Le réalisateur franco-tunisien Abdellatif Kechiche va vendre aux enchères sa Palme d’or, pour le film “la Vie d’Adèle” primé au festival de Cannes en 2013, pour financer la post-production de son nouveau long-métrage “Mektoub My Love”, rapportent des médias français et occidentaux.
Qat’Sous, société de production de Kechiche, devra également mettre en vente des peintures à l’huile vues dans le film “la Vie d’Adèle” afin de financer la fin de son film adapté du roman de François Bégaudeau “La blessure, la vraie”, indique-t-on de même source.
Des difficultés financières ont été derrière l’arrêt de la production de ce film, en deux parties, ce qui avait empêché le réalisateur de le présenter au 70ème festival de Cannes.
“..je m’étais engagé pour un film. A l’arrivée, il y en a deux. Cela sort du cadre normal, ce qui a posé un problème avec les contrats…”, rapportent les médias étrangers citant Abdellatif Kechiche.
Chopard, concepteur et producteur de la palme, depuis 1998, parle d’un objet de Haute Joaillerie “constitué de 118 grammes d’or éthique 18 carats certifiés ‘Fairmined’ qui repose sur un coussin de cristal de roche en forme de diamant taille émeraude…”.
Aucune aucune information n’a été dévoilée sur la somme qui manque pour achever la production de l’œuvre.
Abdellatif Kechiche, initialement acteur au théâtre et au cinéma, est réalisateur de cinq films ; “La Faute à Voltaire” (2000), “L’Esquive” (2004), “La Graine et Le mulet” (2007), “Venus Noire” (2010) et “La Vie d’Adèle” (2013).