A la suite de “la saisie illégale de publications parues aux Editions Karem Cherif”, l’Union des éditeurs tunisiens (UET) dénonce, dans un communiqué publié mardi, “cet acte qui transgresse la Constitution tunisienne, laquelle qui garantit le droit d’expression et de la libre parole”. A cet effet, l’Union qui considère “cet acte illégal juridiquement et moralement”, exprime “son indignation et souligne son entière solidarité avec l’éditeur Karem Cherif et appelle les autorités concernées à éviter de tels dépassements”.
Pour rappel, la maison d’édition Karem Cherif avait, dans un communiqué publié le 7 octobre 2016, dénoncé “la saisie illégale dans la libraire Cendrillon à Tunis, du roman “Habibi Daichi” de l’auteure égyptienne Hajer Abdessamad et des livres du prisonnier palestinien Abdallah Barghouthi” mentionnant que “cet acte indigne porte atteinte aux fondamentaux de la révolution, aux principes de la liberté d’expression et au texte de la Constitution tunisienne”.
La maison d’édition Karem Cherif considère que le roman “Habibi Daichi” publié aux Editions Karem Cherif “est le premier roman arabe qui lutte, à travers les mots contre le terrorisme dans toutes ses formes et qui dévoile les horribles crimes inhumains commis par le mouvement “Daech” en attirant l’attention fortement sur les dangers d’y adhérer”.