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Le 1er festival du film documentaire au Bassin minier du 3 au 6 septembre à Redeyef

Placé sous le slogan “Un cinéma qui met en avant les droits économiques et sociaux”, le premier festival du film documentaire au Bassin Minier se tiendra du 3 au 6 septembre à Redeyef à l’initiative de l’association Nomad 08 et l’Association tunisienne d’action pour le cinéma (ATAC) avec l’appui de la fondation allemande Rosa Luxembourg visant à faciliter l’éducation participative et à développer des alternatives économiques et sociales.

L’idée de cette manifestation qui débutera avec une conférence sur le cinéma et la dynamique sociale animée par le critique de cinéma Mohamed Nacer Sardi, est de “dynamiser la scène culturelle dans cette région à travers l’organisation d’un festival annuel qui met en avant les droits sociaux et économiques de la population”, informe un communiqué du festival.

A travers la projection d’une série de films documentaires, l’objectif étant d’aborder à travers l’image, les questions cruciales de l’heure comme le chômage, la situation environnementale et le fléau de l’immigration clandestine, ajoute la même source.

L’esprit de ce festival consiste également à faire participer les jeunes et les enfants de Redeyef aux débats ouverts après les projections mais aussi à les associer aux différentes conférences et ateliers de formation. Le but étant de leur faire découvrir l’importance de l’image en tant que forme artistique alternative d’expression et de les initier à travers leur participation aux ateliers de formation au langage cinématographique, aux principales composantes du film depuis l’écriture du scénario jusqu’au montage tout en leur offrant l’occasion d’avoir une idée sur l’histoire du cinéma tunisien et étranger.

Selon le communiqué du festival, les objectifs escomptés sont multiples: initier les jeunes aux règles de discussion et de débat, collecter des témoignages pour la réalisation d’un reportage qui sera diffusé à la clôture du festival et créer un club de cinéma à Redeyef, “où la vie culturelle demeure quasi-absente même après la révolution”, précise le communiqué.

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