Le prix Olfa Rambourg, sera destiné à l’art et la culture en Tunisie et servira à encourager les créateurs et artistes Tunisiens à pouvoir s’investir dans ce secteur vital, a annoncé la co- fondatrice de ce prix Olfa Rambourg présente vendredi soir à l’Institut Français de Tunisie (IFC), à Tunis ville, pour présenter ce prix doté de cinq prix de 20 mille dinars chacun.
Au cours d’une conférence de presse, les grandes lignes de ce prix ont été dévoilées en présence de Karim Maatoug, co-fondateur de ce prix. “En compagnie de la française Elizabeth Krief Manardo, ce trio passionné de l’art et la culture a eu, il y a six mois, l’idée de créer ce prix”, a expliqué Maatoug. “Ce prix franco-tunisien ouvert à tout projet culturel, à toute institution culturelle et à tout artiste, récompensera une œuvre complète ou un projet et sera décerné tous les deux ans”, a déclaré Maatoug.
La réception des candidatures au prix Olfa Rambourg sera ouverte, à partir du 1er septembre prochain et se poursuivra jusqu’au 31 décembre 2015 sur le site qui lui sera dédié. Le prix récompensera cinq projets lauréats dans cinq catégories, à savoir
les arts plastiques et visuels,
l’écriture,
les spectacles vivants,
les industries culturelle et numérique ainsi que
les travaux de recherche scientifique.
Monia Troki, Carole Blumenfeld, Jonas Tebib et Maha Ben Abdeladhim, des acteurs très impliqués dans le secteur culturel, feront partie du comité de présélection des projets présentés.
Après études des dossiers présentés, entre janvier et mars 2016, ce comité choisira 15 dossiers finalistes qu’il présentera à un jury franco-tunisien pour sélectionner les cinq projets gagnants. Il s’agit des Tunisiens Olfa Youssef et Selim Kharrat et des Français Eléonore de Lacharrière, Stanislas Nordey, Macha Makeieff et Sophie Renaud.
Le 16 mai 2016, les membres du jury se réuniront à Tunis pour discuter des projets finalistes. Une soirée spéciale sera organisée, vers fin mai début juin 2016 pour l’annonce des lauréats et la remise des prix.
Originaire de la ville de Bizerte, cette jeune femme, de formation commerciale, a “voulu faire hommage à sa petite famille composée de 5 enfants ainsi qu’à sa famille de cinq membres”, a-t-elle fait remarquer pour justifier le choix des cinq catégories de prix. Bien qu’issue d’un domaine autre que la culture, cette philanthrope a voulu “tendre la main aux artistes et créateurs tunisiens” à travers ce prix dont l’idée lui est venu “d’un constat négatif de l’etat de la culture en Tunisie”.
Evoquant le lien entre culture et économie, Olfa parle du cas de “la France où les revenus de la Culture sont 7 fois supérieurs à ceux de l’industrie et de l’automobile”. “Les Tunisiens de la diaspora ont beaucoup à rapporter à la Tunisie”, estime cette jeune femme mariée à un français avec qui elle a crée en 2011 la fondation Rambourg qui financera totalement le prix”, a confié Olfa Rambourg.
En plus des réseaux sociaux, les fondateurs du prix comptent sur les médias tunisiens et les associations locales dans les régions pour faire connaître ce prix lors de sa première édition. (TAP)