L’artiste plasticien Mahmoud Sehili est décédé, dimanche, à l’âge 84 ans, des suites d’une longue maladie.
Né à Tunis, le 27 juillet 1931, Mahmoud Sehili a fait des études à l’Ecole des Beaux-Arts de Tunis (1949-1952) avant de rejoindre l’Ecole nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris (1953-1960). Professeur à l’Ecole des Beaux arts de Tunis de (1960- 1980), Mahmoud Sehili avait formé plusieurs générations de plasticiens.
Il y donnait des cours de peinture à l’huile, une spécialité qu’il a continuée d’enseigner dans son atelier à Sidi Bou Said, dans la banlieue-nord de Tunis.
Cet artiste peintre est dans la lignée des artistes innovateurs dont l’œuvre est fortement influencée par les scènes, les ombres, les lumières et l’architecture de la Médina de Tunis, berceau de son enfance et de sa jeunesse.
Mahmoud Sehili a tenu plusieurs expositions individuelles en Tunisie, dans les années 60, dont « Monotypes » (1965), « Miroirs » (1967), « L’Algérien » (1972) et « Le Soudan » (1978).
L’artiste a, également, participé à des expositions de groupe un peu partout dans le monde, à Genève, Washington, New York, Chicago (1961), Stockholm (1963), Paris (1961, 1963, 1965, 1966), Milan (1964) et Londres (1964).
A son actif plusieurs distinctions dont notamment le Prix de la ville de Tunis (1963), le Prix de la ville de Milan (Italie-1964) et le Prix de l’Union des artistes plasticiens tunisiens.
Mahmoud Sehili a été décoré, en 2002, du Grand Cordon du Mérite culturel. Une exposition-hommage lui a été consacrée en 2014 (13-30 avril) à la Galerie Mille Feuilles à La Marsa.
Une rétrospective au cours de laquelle ont été exposées ses toiles les plus importantes illustrant les différentes périodes de sa carrière artistique.
Mahmoud Sehili sera inhumé, lundi, à 10 heures, au cimetière de Carthage, dans la banlieue-nord de Tunis.